Cathedral
The Guessing Game
(métal doom psychédélique, progressif et expérimental)
Sortie: le 20 avril 2010
Cathedral viennent de sortir avec The Guessing Game rien de moins qu’un des meilleurs albums de leur carrière. Pour ceux qui ne les connaissent pas, Cathedral est un groupe tout à fait associé au mouvement doom métal – en fait c’est même un des groupes instigateurs de ce mouvement. Ils font carrière depuis le début des années '90. Ils ont sorti des classiques du genre comme les albums Forest Of Equilibrium, The Ethereal Mirror et surtout, The Carnaval Bizarre.
Sauf que là avec le nouvel album on n’est plus du tout dans le domaine du doom, on est carrément dans autre chose. On est rendu très loin dans une sorte de musique très expérimentale qui vogue entre le métal, le progressif et le rock psychédélique. On dirait tout à fait un album – un bijou – obscur des années 70 qu’on viendrait de découvrir (comme si Van Der Graaf Generator avait enregistré en cachette avec Black Sabbath à l’époque du disque Sabotage).
C’est absolument marteau comme musique et tout à fait indescriptible. Ce n’est pas vraiment accessible à la première écoute et ça nécessite plusieurs auditions pour s’en imprégner, mais c’est un disque qui devient absolument fascinant après un bout de temps. On y entends des instruments qui sont ordinairement associés au rock progressif et psychédélique comme de la sitar, du mellotron et de l’orgue. Ça sort vraiment de l’ordinaire et c’est vraiment une très grosse surprise de la part de Cathedral. On ne s’attendait absolument pas à ça de leur part même si, dans le fond, le leader du groupe, Lee Dorrian, est un grand amateur et un maniaque de rock du début des années ’70 et particulièrement de rock progressif obscur (tout comme son collègue Mike Akerfeld de Opeth l'est).
Sauf que là avec le nouvel album on n’est plus du tout dans le domaine du doom, on est carrément dans autre chose. On est rendu très loin dans une sorte de musique très expérimentale qui vogue entre le métal, le progressif et le rock psychédélique. On dirait tout à fait un album – un bijou – obscur des années 70 qu’on viendrait de découvrir (comme si Van Der Graaf Generator avait enregistré en cachette avec Black Sabbath à l’époque du disque Sabotage).
C’est absolument marteau comme musique et tout à fait indescriptible. Ce n’est pas vraiment accessible à la première écoute et ça nécessite plusieurs auditions pour s’en imprégner, mais c’est un disque qui devient absolument fascinant après un bout de temps. On y entends des instruments qui sont ordinairement associés au rock progressif et psychédélique comme de la sitar, du mellotron et de l’orgue. Ça sort vraiment de l’ordinaire et c’est vraiment une très grosse surprise de la part de Cathedral. On ne s’attendait absolument pas à ça de leur part même si, dans le fond, le leader du groupe, Lee Dorrian, est un grand amateur et un maniaque de rock du début des années ’70 et particulièrement de rock progressif obscur (tout comme son collègue Mike Akerfeld de Opeth l'est).
Un album assez long - en fait il s’agit d’un album double. Le premier disque est définitivement plus éclaté et psychédélique que le deuxième qui est plus traditionnel et qui risque plus de plaire aux amateurs de doom conventionnel. La pochette est tout à fait appropriée au contenu musical puisqu'elle est très surréaliste et psychédélique. J’ai beaucoup aimé ce disque très audacieux.
Cote: 9,5
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