Yes
Fly From Here
Rock progressif
Sortie: déjà disponible
On le sait, depuis deux ou trois ans, les nouvelles du côté de Yes sont mauvaises. Ils ont vraiment l’air d’une belle bande de clowns depuis qu’ils ont tassé leur chanteur original, le légendaire Jon Anderson, quand ce dernier est tombé malade en 2008 à la suite de sa tournée acoustique en solo (qui l’avait d'ailleur amené ici même à Trois-Rivières pour un spectacle mémorable à la fin de l’hiver 2008). Jon a eu de sérieux problème de santé et on avait dû annuler la tournée 40ième anniversaire alors que Yes devait présenter un spectacle sur les Plaines d’Abraham au festival d’été de Québec.
Les autres membres du groupe ont été vraiment "cheap" avec Jon, ne lui laissant pas le temps de se remettre et en engageant un chanteur d’un groupe "hommage à Yes" qu’ils ont trouvé ici-même au Québec, un dénommé David Benoît. Aujourd’hui Jon est plutôt amer de tout ça – de cette fin acrimonieuse - et il tourne en solo en donnant des spectacles acoustiques un peu partout.
Évidemment tout ça sonne extrêmement minable et ça a déçu plein de fans qui n’arrivent pas à imaginer Yes sans leur chanteur emblématique. La nouvelle de ce nouveau disque – leur premier en 10 ans - n’a donc pas emballé beaucoup de monde et surtout pas moi. Sauf que, j’ai été vraiment surpris par la qualité de Fly From Here. Initialement je ne m’attendais à rien (en fait, je m’attendais à quelque chose de foncièrement mauvais avec un « Yes éclopé » qui parachutait à l'avant un chanteur d’un groupe hommage). Mais j’ai été vraiment surpris quand j’ai écouté le disque et je me suis rendu compte de sa très grande qualité. En fait je trouve que c’est probablement le meilleur album que Yes ont fait depuis Drama qui date de 1980 (et qui, ironiquement est le seul autre disque de Yes sur lequel on ne retrouve pas Jon Anderson mais bien le duo Trevor Horn et Geoff Downes qui fait aussi partie de ce nouvel opus - e premier est producteur et il a participé à l’écriture, le second en est le claviériste).
C’est sûr que David Benoît est un imitateur et qu’il n’a pas la profondeur de Jon Anderson, mais il a vraiment fait un bon boulot et je dirais que ce nouveau disque, Fly From Here, est au moins égal en qualité à des albums comme Going For The One ou Relayer, et bien supérieur à tout ce qu’ils ont fait depuis 30 ans ou à un disque comme Tormato. Ça vaut définitivement le coût pour les fans de Yes. La pochette est très belle – c’est un grand cru de Yes.
Cote: 8,5
Les autres membres du groupe ont été vraiment "cheap" avec Jon, ne lui laissant pas le temps de se remettre et en engageant un chanteur d’un groupe "hommage à Yes" qu’ils ont trouvé ici-même au Québec, un dénommé David Benoît. Aujourd’hui Jon est plutôt amer de tout ça – de cette fin acrimonieuse - et il tourne en solo en donnant des spectacles acoustiques un peu partout.
Évidemment tout ça sonne extrêmement minable et ça a déçu plein de fans qui n’arrivent pas à imaginer Yes sans leur chanteur emblématique. La nouvelle de ce nouveau disque – leur premier en 10 ans - n’a donc pas emballé beaucoup de monde et surtout pas moi. Sauf que, j’ai été vraiment surpris par la qualité de Fly From Here. Initialement je ne m’attendais à rien (en fait, je m’attendais à quelque chose de foncièrement mauvais avec un « Yes éclopé » qui parachutait à l'avant un chanteur d’un groupe hommage). Mais j’ai été vraiment surpris quand j’ai écouté le disque et je me suis rendu compte de sa très grande qualité. En fait je trouve que c’est probablement le meilleur album que Yes ont fait depuis Drama qui date de 1980 (et qui, ironiquement est le seul autre disque de Yes sur lequel on ne retrouve pas Jon Anderson mais bien le duo Trevor Horn et Geoff Downes qui fait aussi partie de ce nouvel opus - e premier est producteur et il a participé à l’écriture, le second en est le claviériste).
C’est sûr que David Benoît est un imitateur et qu’il n’a pas la profondeur de Jon Anderson, mais il a vraiment fait un bon boulot et je dirais que ce nouveau disque, Fly From Here, est au moins égal en qualité à des albums comme Going For The One ou Relayer, et bien supérieur à tout ce qu’ils ont fait depuis 30 ans ou à un disque comme Tormato. Ça vaut définitivement le coût pour les fans de Yes. La pochette est très belle – c’est un grand cru de Yes.
Cote: 8,5
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