Hell
Human Remains
Heavy Metal (NWBHM)
Sortie: déjà disponible
Premier disque pour ce quintet anglais qui a eu un parcours vraiment exceptionnel puisque le groupe a été formé il y une trentaine d’années et que c’est seulement aujourd’hui, en 2011, que leurs efforts ont fini par aboutir. On a ici un véritable exemple de ténacité...
Au début des années 80 Hell s’est monté un répertoire intéressant et même carrément impressionnant qui leur a permis d'obtenir d'excellents articles dans la presse spécialisée de l'époque et de se faire remarquer par l’étiquette de disques Mausoleum qui les a signés. Toutefois, pas chanceux les gars de Hell, puisque la compagnie de disques a fait faillite juste avant qu'ils aient eu le temps d'enregistrer leur premier album, ce qui a eu pour conséquence de les décourager et, après avoir passé comme ça des années à trimer dur, ils se sont tout simplement séparés. Ça s'est terminé en véritable tragédie à l'époque puisque le chanteur et guitariste du groupe, Dave Halliday, a sombré dans la dépression et a fini par mettre fin à ses jours en 1987. Ça aurait dû mettre un point final à l'histoire puisque, évidemment tout le monde avait oublié Hell par la suite. Toute le monde en fait sauf le fameux producteur Andy Sneap qui a retrouvé et contacté les membres encore vivants de Hell pour les persuader d’enfin enregistrer leur album, 30 ans après. Il a lui-même repris la guitare auprès des membres originaux et ils ont engagé le frère du guitariste original, David Bower au chant. Ça a donné le disque Human Remains qui est sorti en Europe en mai.
Un album absolument fantastique et tout à fait essentiel pour les amateurs de métal anglais de la « New Wave of British Heavy Metal » du début des années 80. C’est tout simplement un chef d’œuvre, rien de moins. Il s'agit d'un petit bijou très atmosphérique, très théâtral, avec des chœurs grégoriens et des sons infernaux – très gothique - que le magazine Rock Hard a qualifié de "disque occulte, limite élisabéthain, voire shakespearien dans l’approche » avec une production claire et puissante". Une observation tout à fait appropriée.
Le chanteur y est particulièrement prodigieux. Peut-être que le fait qu’il soit acteur de formation lui donne ce style tout à fait unique. Il sonne comme un croisement de Rob Halford et de John Gallagher de Raven, mélangé avec un peu de Mononc Serge quand il prend des intonations faussement solennelles. Il a l’air complètement craqué.
J’ai passé mes vacances à écouter intensément cet album. Parmi les morceaux les plus remarquables on retrouve: Let Battle Commence (une des pièces les plus accrocheuses et les plus typiquement « heavy métal » anglais du disque), The Oppressors qui a – et c’est tout à fait approprié de le dire – un vrai « riff » d’enfer, ainsi que On Earth As It Is In Hell qui ouvre le disque et qui est une des plus rapides du disque. Vraiment un petit chef-d’œuvre pour ce groupe qui revient vraiment de loin. Ça vaut un gros 9,5 sur 10 – ça va assurément aller dans le palmarès des meilleurs albums que j’ai eu le plaisir de critiquer à Rock Classique en 2011.
Au début des années 80 Hell s’est monté un répertoire intéressant et même carrément impressionnant qui leur a permis d'obtenir d'excellents articles dans la presse spécialisée de l'époque et de se faire remarquer par l’étiquette de disques Mausoleum qui les a signés. Toutefois, pas chanceux les gars de Hell, puisque la compagnie de disques a fait faillite juste avant qu'ils aient eu le temps d'enregistrer leur premier album, ce qui a eu pour conséquence de les décourager et, après avoir passé comme ça des années à trimer dur, ils se sont tout simplement séparés. Ça s'est terminé en véritable tragédie à l'époque puisque le chanteur et guitariste du groupe, Dave Halliday, a sombré dans la dépression et a fini par mettre fin à ses jours en 1987. Ça aurait dû mettre un point final à l'histoire puisque, évidemment tout le monde avait oublié Hell par la suite. Toute le monde en fait sauf le fameux producteur Andy Sneap qui a retrouvé et contacté les membres encore vivants de Hell pour les persuader d’enfin enregistrer leur album, 30 ans après. Il a lui-même repris la guitare auprès des membres originaux et ils ont engagé le frère du guitariste original, David Bower au chant. Ça a donné le disque Human Remains qui est sorti en Europe en mai.
Un album absolument fantastique et tout à fait essentiel pour les amateurs de métal anglais de la « New Wave of British Heavy Metal » du début des années 80. C’est tout simplement un chef d’œuvre, rien de moins. Il s'agit d'un petit bijou très atmosphérique, très théâtral, avec des chœurs grégoriens et des sons infernaux – très gothique - que le magazine Rock Hard a qualifié de "disque occulte, limite élisabéthain, voire shakespearien dans l’approche » avec une production claire et puissante". Une observation tout à fait appropriée.
Le chanteur y est particulièrement prodigieux. Peut-être que le fait qu’il soit acteur de formation lui donne ce style tout à fait unique. Il sonne comme un croisement de Rob Halford et de John Gallagher de Raven, mélangé avec un peu de Mononc Serge quand il prend des intonations faussement solennelles. Il a l’air complètement craqué.
J’ai passé mes vacances à écouter intensément cet album. Parmi les morceaux les plus remarquables on retrouve: Let Battle Commence (une des pièces les plus accrocheuses et les plus typiquement « heavy métal » anglais du disque), The Oppressors qui a – et c’est tout à fait approprié de le dire – un vrai « riff » d’enfer, ainsi que On Earth As It Is In Hell qui ouvre le disque et qui est une des plus rapides du disque. Vraiment un petit chef-d’œuvre pour ce groupe qui revient vraiment de loin. Ça vaut un gros 9,5 sur 10 – ça va assurément aller dans le palmarès des meilleurs albums que j’ai eu le plaisir de critiquer à Rock Classique en 2011.
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