Steve Hackett
Genesis Revisited Volume 2
Rock progressif
Sortie : déjà disponible
Steve Hackett a fait un Alfred Hitchcock de lui en refaisant certains de ses classiques qu’il a créé à l’époque où il faisait partie de Genesis. C’est la seconde fois qu’il se livre à cet exercice. Le premier disque du genre remonte à 1996. Selon beaucoup de connaisseurs, ce second volume est beaucoup plus réussi que son prédécesseur mais là-dessus je ne peux pas juger puisque je ne l’ai pas entendu. Par contre j'ai trouvé ce second volume vraiment excellent. Hackett reprend avec beaucoup de respect ses chefs-d’œuvre avec certains artistes très prestigieux qui ont été profondément touchés et inspirés par la musique de Genesis tels: Mike Akerfeld de Opeth, Steven Wilson de Porcupine Tree, Neil Morse, Roine Stolt de Flower Kings, Steve Rothery de Marillion, John Wetton de King Crimson, UK et Asia (entre autres), et le fils de Phil Collins, Simon, qui a vraiment une très belle voix (aussi belle que celle de son père). Il s’agit d’un album double sur lequel on retrouve des monuments comme Supper’s Ready, Dancing with the Moonlit Knight, The Musical Box et Ripples. Mais aussi des pièces plus obscure et surprenantes comme The Lamia, The Chamber of 32 Doors, Fly on the Windshield, Can-Utility and the Coastliners et Afterglow, ainsi que des morceaux qui datent des débuts en solo de Steve Hackett comme A Tower Struck Down, Please Don’t Touch et Shadow of the Hierophant. Je le répète, ça a été fait avec respect, mais aussi avec des moyens techniques dont les membres de Genesis ne disposaient pas à l’époque de leur création initiale. Tout ça sonne très bien et je trouve absolument approprié qu'on rende ainsi hommage à tous ces monuments du progressif, d’authentiques chefs-d’œuvre qui ont marqué l’histoire du rock et son développement de façon très importante (on le voit surtout depuis quelques années avec le métal qui s’est beaucoup raffiné en s’inspirant justement de tous les grands du prog des années ’70 dont font partie justement Genesis).
Évidemment la plupart des relectures n’égalent pas les versions originales. Il y a même plusieurs mauvaises reprises comme Blood on the Rooftops qui est complètement ratée. Il y a aussi des chanteurs dans le lot qui sont loin d’avoir le talent de Peter Gabriel ou Phil Collins (la reprise de Ripples par Amanda Lehmann par exemple est,embarassante). Mais l’ensemble dégage un respect très profond de l’œuvre de Genesis. On pourrait donc dire qu'à l’instar de Jimi Page pour Led Zeppelin, Steve Hackett s’avère comme le seul et unique gardien de l’héritage extraordinaire et magique du Genesis des années '70.
Cote: 8
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