Tarja
Act 1
métal symphonique
Sortie : déjà disponible
Pour ceux qui ne la connaissent pas, Tarja est la chanteuse originale de la formation culte finlandaise Nightwish, un groupe qui a de très nombreux fans partout dans le monde. Avec Nightwish Tarja a enregistré certains des albums les plus mémorables du muvement métal symphonique comme Angels Fall First, Oceanborne et Wishmaster. Tarja est une soprano virtuose qui a reçu une formation classique à la prestigieuse Académie Sibelius de Kuopio où elle a rencontré le claviériste Tuomas Holopainen avec qui elle a formé Nightwish en 1997. On dit que sa voix s’étend sur registre de plus de trois octaves, ce qui est assez impressionnant.
Tarja est donc une grande voix, mais c’est aussi une diva dans le sens péjoratif du terme – une prima donna affublée d’un caractère épouvantable qui a poussé les membres de Nightwish à lui demander de partir en 2005. Selon ses anciens collègues, Tarja est une espèce de Castafiore absolument invivable. Depuis elle fait carrière en solo et poursuit dans la même mouvance musicale que Nightwish, c'est-à-dire dans le métal gothique et symphonique à tendances progressives.
Personnellement, contrairement à des centaines de milliers de personnes, je n’ai jamais été un fan de Nightwish. Mais je dois dire que cette fascination de la part de leur public (qui va jusqu'à la vénération pour certains) m’intrigue et c’est vraiment avec un esprit très ouvert que j’ai fait l’écoute de Act One, un album double en concert paru aussi en format DVD..
Malheureusement, Tarja ne m’a pas du tout conquis ni fait changer d’avis. Beaucoup trop de ballades et de chansons larmoyantes. La musique de Tarja est pompeuse et prétentieuse mais, curieusement elle est aussi en même temps très « cheap », surtout grâce à l'appport des petits claviers « cheesy » - genre de DX7 tout droit sorti des années ’80. D'ailleurs, dans la pièce Where Were You Last Night – un des gros canons de Nightwish - Tarja fait un véritable hommage aux années ’80 en reprenant des extraits de chansons de Belinda Carlisle (!!!) et Bonjovi (!!!!). Ça a été la goutte qui a fait déborder le vase pour moi. Cela m’a profondément déplu. Ça c’est en plus d’avoir osé reprendre Still of the Night de Whitesnake (une version complètement grotesque et absolument ridicule et insupportable). Je ne parlerai même pas de la reprise du Fantôme de l’opéra, sommet absolu du kitsch. Ai-je besoin de préciser que je n’ai vraiment pas aimé cet album?
Cote: 3
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