W.A.S.P.
Babylon
(shock Rock - heavy metal)
13 octobre 2009
Quinzième album studio de cette formation de vétérans de la scène shock rock de Los Angeles, un groupe souvent mal-aimé qui roule sa bosse depuis 1983 et qui se sont fait remarquer surtout ici au Québec parce qu’ils ont eu la témérité de damer le pion à Metallica en se produirsant en vedette à la place d'eux lors du premier passage de ces deux groupes en terre québécoise à l’hiver 1985 (chose que les fans de Metallica ont fait payer très cher à Blacky Lawless et ses amis pendant leur prestation au défunt Spectrum de Montréal en les arrosant sans cesse de canettes de bière, tant et si bien qu’ils ont dû arrêter de jouer après une vingtaine de minutes, ce qui en a déçu certains – mais certainement pas la majorité des fans de Metallica).
Personnellement j’ai toujours trouvé que WASP était un groupe de shock rock ordinaire mais dirigé par un homme très motivé et intègre dans sa démarche, Blackie Lawless, qui en plus a des talents évidents de compositeur et de mélodiste en qui posséde une excellente voix pour le hard rock et le heavy métal. Je les ai connus avec leur premier maxi 45 tours, Animal (Fuck Like A Beast), paru en 1983 et que j'avais bien aimé. Mais après leur premier album homonyme de 1984 je ne les ai pas tellement suivis, sinon j’ai sporadiquement entendu certains de leurs disques comme The Headless Children, The Crimson Idol et Unholy Terror. Dernièrement j’ai lu de très bonnes choses sur leur nouvel album, Babylon, qui est sorti à la mi-octobre et ça m’a donné le goût de l’entendre.
Il s'agit d'un semi album concept basé sur les quatre cavaliers de l’apocalypse (les textes de WASP sont beaucoup plus sérieux qu’à leurs débuts). CMusicalement c’est du W.A.S.P. tout craché, exactement comme on s’y attend. Du hard rock carré et mélodique avec la voix criarde de Blakie (une voix criarde mais pas achalante curieusement). On y retrouve 7 nouvelles compositions de Blackie, ainsi que deux reprises : une de Burn de Deep Purple (qui n’est pas mauvaise, mais qui ne va pas faire oublier l’originale), et une autre plus surprenante de Chuck Berry, Promised Land. Un bon album de W.A.S.P.
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