samedi 21 novembre 2009

Epica (Design Your Universe) - 10 novembre 2009


Epica

Design Your Universe

(métal progerssif et gothique symphonique)

Sortie le 10 novembre 2009



Epica est le groupe de l’ancien guitariste de la formation After Forever, Mark Janssen, qui s’est entouré d’excellents musiciens, c'est-à-dire le claviériste Coen Janssen, le bassiste Yves Huts, le batteur Ariën van Weesenbeek, qui faisait partie auparavant de God Dethroned tout comme le guitariste Isaac Delahaye qui s’est joint au groupe l’année dernière. Mais la vedette du groupe est définitivement la chanteuse mezzo-soprano Simone Simons qu'on retrouve seule sur la pochette de la plupart de leurs premiers disques depuis leurs débuts.



Design Your Universe est le quatrième album studio de ce jeune groupe qui existe depuis 2003. Leur précédent, The Divine Conspiracy, est sorti en 2007 et je l’avais beaucoup apprécié puisque le groupe avait opté pour une approche plus métal et intense que sur leurs deux premiers albums qui étaient un peu moins « rentre dedans ». Ce virage m’avait donc beaucoup plu, surtout que le groupe m’apparaissait encore plus inspiré que sur leurs deux premiers opus et, évidemment la sortie de leur magnifique album en concert, The Classical Conspiracy (que j’ai passé l’été à écouter), a fait que j’avais très hâte d’entendre du nouveau matériel de cette formation hollandaise.



Le nouveau disque est dans la même mouvance que le précédent, c'est-à-dire un métal progressif symphonique aux accents gothiques très sophistiqué, technique et compliqué dominé par la voix angélique de Simone Simons et les grognements d’outre-tombe de Mark Jansen. Les points d'orgue de l'album sont Kingdom Of Heaven (très mélodique et sophistiquée, elle nous rappelle par moments Opeth – surtout la partie acoustique), les deux pièces qui ouvrent l’album, Samadhi, suivie de Resign To Surrender, ainsi que la pièce titre qui clôture l'album. Très bon disque mais, il m’a cependant beaucoup moins accroché que The Divine Conspiracy qui était plus remarquable au niveau mélodique et mémorable. Celui-ci est moins brillant à ce niveau à mon avis. Autre chose qui n’est pas vraiment au point chez Epica ce sont les paroles – un mélange de morale politiquement correcte et de sirop émotif. Personnellement ça m’énerve et on s’attendrait à quelque chose d’un peu plus onirique ou fantastique qu’à ça de la part de Epica qui est musicalement tout à fait impeccable (de la rectitude politique dans le métal ça détonne et ça agace). Néanmoins c’est un très (très!) bon album pour ceux qui aiment le métal progressif symphonique. Ce n’est pas le meilleur disque de Epica, mais il est par contre bien meilleur que Consign To Oblivion. Epica viennent de réussir le tour de force de sortir deux des meilleurs albums de l'année 2009. Définitivement à conseiller.

Cote: 9,5

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