samedi 22 septembre 2012

Titans Eve (Life Apocalypse) - Présenté à l'émission Rock Classique du 21 septembre 2012

Titans Eve
Life Apocalypse
Métal thrash
Sortie : déjà disponible

Titans Eve est un quatuor de la Columbie Britannique qui vient de sortir leur deuxième album intitulé Life Apocalypse.  J’avais beaucoup aimé leur premier, The Divine Equal, qui est paru il y a deux ans, mais je pense que le nouveau est bien meilleur.  Ils reprennent les idées des pionniers du genre comme Exodus ou Annihilator en concoctant des morceaux très efficaces et accrocheur.  Titans Eve est un des très bons nouveaux groupes de thrash dans la veine de Lazarus A.D., Havok ou Evile.  Ils sont bien meilleurs que Warbringer qui sont pourtant souvent de passage en spectacle au Québec.  Titans Eve devraient venir donner des spectacles chez nous.
Cote: 7,5

Texas Hippie Coalition (Peacemaker) - Présenté à l'émission Rock Classique du 21 septembre 2012

Texas Hippie Coalition
Peacemaker
Métal sudiste et groove
Sortie : déjà disponible

Voilà un bien drôle de nom pour un groupe de métal.  Je ne les connaissais absolument pas avant d’entendre leur nouveau disque mais ils existent depuis 2004.  Ils font dans dans le southern metal, le post thrash, le groove et le hard rock mélangé.  Évidemment avec un nom comme la Texas Hippie Coalition, ils ne se prennent pas au sérieux, mais ils font de la très bonne musique que je qualifierais de « festive" dans le genre.  Le genre de musique qu’on mettrait dans un saloon avec une clientèle très rock, mélange de rockers et de motards.  Dans le genre c’est vraiment très bon et ça vaut définitivement le détour pour les amateurs.
Cote: 7,5

Admiral Sir Cloudesley Shovell (Don’t Hear It… Fear It! ) - Présenté à l'émission Rock Classique du 21 septembre 2012

Admiral Sir Cloudesley Shovell
Don’t Hear It… Fear It!
Rock
Sortie : déjà disponible

Admiral Sir Cloudesley Shovell est un jeune groupe de rock anglais.  Ils ont choisi ce nom d'après celui d’un amiral de la marine anglaise du 17ième siècle et authentique héros national.  Vraiment un choix très bizarroïde pour un groupe de rock traditionnel dont les racines sont fermement implantées dans le hard rock des années ’70.  Dans leur communiqué de presse on cite des influences comme Status Quo, Budgie et Black Sabbath.  Ils sont tellement inspirés de cette période que leur premier album qui vient de sortir, Don’t Hear It… Fear It !,  aurait facilement pu sortir en 1973, si ce n’est que les membres du groupe sont né une vingtaine d’années après.  Ils ont été découverts par l’étiquette de disque anglaise spécialisée Rise Above et l’étiquette américaine Metal Blade vient de le sortir en Amérique du nord.  Ils ne réinventent pas la roue, mais ils ont l’air d’avoir beaucoup de plaisir à reprendre les idées des pionniers du genre.
Cote: 7

Devin Townsend (Epicloud) - Présenté à l'émission Rock Classique du 21 septembre 2012

Devin Townsend
Epicloud
Métal extrême progressif
Sortie : déjà disponible

Devin Townsend est un guitariste et chanteur absolument excentrique qui fait une musique complètement éclatée, complètement folle.  Le terme anglais « out of this world » est tout à fait approprié dans le cas de Devin qui puise son inspiration dans sa folie créative sans bornes.  C’est toute une expérience l’écoute d’un album de Devin Townsend!  Toutefois, je n’avais pas tellement aimé ses deux albums précédents,  Deconstruction et Ghost que j’avais trouvés vraiment plates.  Les deux manquaient de folie et trainaient en longueur.  Sur Epicloud Townsend a retrouvé cette folie qui en fait un artiste vraiment particulier et intéressant.  Dès la première pièce, avec l’ajout d’une chorale de gospel, on se rend compte que Devin est de retour à la forme.  En spectacle à Montréal la semaine dernière Devin a décrit son morceau Lucky Animal comme la "chanson la plus idiote qu'il a écrit de sa vie".  `A en juger par la réaction du public ce soir-là, elle va assurément devenir un incontournable en concert à l'avenir.  Les morceaux Liberation et More vont aussi devenir des gros canons de Devin.  Epicloud n’est définitivement pas pour tout le monde mais les audacieux vont apprécier.
Cote: 7,5

Gojira (L'enfant sauvage) - Présenté à l'émission Rock Classique du vendredi 14 septembre 2012

Gojira
L'enfant sauvage
Métal extrême progressif
Sortie : déjà disponible

Gojira existe depuis 2001 et ils font une espèce de death métal groove et progressif.  Ils ont beaucoup de fans dont James Hetfild lui-même de Metallica puisque Gojira a ouvert pour le légendaire quatuor américain cet été lors de leur concert au Stade de France.  Personnellement je n’ai pas accroché auparavant à leur musique que je trouvais un peu trop froide et mathématique à l’instar de Messhuggah qui est un autre groupe dont je n’ai absolument jamais rien compris.  Mais j’ai sérieusement aimé le nouvel opus qui est vraiment très réussi, puissant et même – dans le genre – accrocheur et mélodique.  Je l’ai trouvé bon du début à la fin et le conseille chaleureusement.
Cote: 7,5

Buffalo Theory Mtl (Heavy Ride) - Présenté à l'émission Rock Classique du 14 septembre 2012

Buffalo Theory Mtl
Heavy Ride
Stoner
Sortie : déjà disponible

Buffalo est un nouveau et jeune groupe québécois qui vient de faire paraître son premier album sur l’étiquette Galy Records.  Ce quintet fait dans le doom, le stoner et le southern metal de brillante façon.  Dans le genre c’est vraiment très bon et ça vaut définitivement le détour pour les amateurs de stoner.
Cote: 7,5

Scythia (For the Bear) - Présenté à l'émission Rock Classique du 14 septembre 2012

Scythia
For the Bear
Metal folk
Sortie : déjà disponible

Le groupe canadien Scythia vient tout juste de faire paraître un maxi intitulé For the Bear.  Pour ceux qui ne les connaissent pas il s'agit d'un quatuor canadien de métal folk unique qui met de l’avant un instument très inusité dans le métal et même rock en général puisqu'il s'agit du hautbois, ce qui donne une couleur absolument originale à leur musique.  J’ai beaucoup aimé leur album précédent, Of Exile, qui est sorti l’année dernière et qui était très bon.  J’ai pas mal moins accroché sur ce maxi.  Je l’ai trouvé un peu moins inspiré.  Mais ça reste tout de même très original.
Cote: 6,5

Katatonia (Dead End King) - Présenté à l'émission Rock classique du 14 septembre 2012

Katatonia
Dead End King
Depressive Rock/Metal
Sortie : déjà disponible

Katatonia sont dans le paysage musical depuis une vingtaine d’années.  Ils ont débuté comme un groupe assez extrême qui faisait du doom et même du death aant de tranquillement se diriger vers un son plus progressif et très atmosphérique – un parcours semblable à celui de Opeth, même si leur musique ne ressemble absolument en rien à celle de leur compatriotes suédois.  Au cours des ans ils ont produit des albums classiques du métal doom et par la suite du métal progressif comme Brave Murder Day, Last Fair Deal Gone Down, Viva Emptiness et, surtout, Night Is the New Day, leur précédent disque qui a pas mal fait l’unanimité dans la presse spécialisée.

Ils sont donc de retour avec leur 10ième album studio en 20 ans, ce Dead End Kings qui, même s’il ne fait pas cette fois-ci l’unanimité, reçoit d’excellentes critiques.  Encore une fois c’est du métal très sombre et atmosphérique, très mélodique et mélancolique avec des rythmiques très syncopées et les grosses guitare réverbérées de de Anders Nyström et Per Eriksson, sur des textures de synthés très éthérés.  Les textes de Jonas Renske parlent de ses sujets de prédilection préférés, soit : la solitude, le deuil, l’isolement et – évidemment – la mort.  C’est très sombre et morose comme d’habitude.  Certains diront même sinistre mais les amateurs du genre vont se délecter.
Cote: 7,5

Bob Dylan (Tempest) - Présenté à l'émission Rock Classique du 21 septembre 2012

Bob Dylan
Tempest
Folk rock
Sortie : déjà disponible

Tempest est le 35ième album studio de la carrière discographique de Bob Dylan qui a débutée il y a un demi-siècle puisque son premier album homonyme est sorti il y a exactement 50 ans cette année.  Une carrière souvent en dent de scie avec des moments très forts, mais aussi des périodes plus moches.  Mais il faut dire à la décharge de ce très grand poète, que depuis l’album Time Out of Mind de 1997, il est pas mal irréprochable puisque tous les albums qu’il a sorti depuis 15 ans sont vraiment bons.  Évidemment, ça reste subjectif puisque beaucoup de gens sont incapables de supporter sa voix qui s’est vraiment détériorée dans les dernières années (la voix de Bob Dylan ressemble de plus en plus à celle de Pierre le Canard) et pour plusieurs c’est trop.  Mais ceux qui sont capables de passer par-dessus cette voix rugueuse et graveleuse, et même d’apprécier son chant quelque peu torturé (ça existe, il y en a qui m’ont dit apprécier la façon de chanter de Bob Dylan maintenant)… eh bien ces gens-là ont pu découvrir que malgré l’âge et les années qui passent, Bob Dylan est encore pertinent et a encore quelque chose à dire et à raconter. 
 
Tempest, est dans la même mouvance que les 3 albums précédents : un folk contemporain très près de ses racines même s’il est électrique.  Une musique fortement teintée de country, de rockabilly, de blues, de swing et de jazz des années 30 et 40.  En fait dans les textes il est souvent question de violence, mais Bob sait aussi être léger et drôle (même si c’est souvent de l’humour noir).   Il raconte comme d’habitude plein de petites histoires qui ne finissent pas souvent bien.   Dans la pièce Roll On John il rend hommage à son ami John Lennon (32 ans après son décès on en peut pas accuser Dylan d’être opportuniste !).  Il y reprend des paroles de chansons de Lennon. La pièce titre, qui dure quasiment 14 minutes, Bob raconte la tragédie du Titanic, sujet vraiment surprenant de la part de sa part et c’est malheureusement loin d’être une de ses meilleures.  Mais l'ensemble du disque est vraiment très bien.
Cote:8

ZZ Top (La Futura) - Présenté à l'émission Rock Classique du 14 septembre 2012

ZZ Top
La Futura
Blues rock
Sortie : déjà disponible

La Futura est le premier album de ZZ Top en neuf ans puisque leur dernier remonte à 2003, Mescalero, que j’avais trouvé fort correct mais sans plus.  Pour leur retour les trois texans ont fait appel au plus grand producteur des 30 dernières années, nul autre que Rick Rubin qui a produit le disque en compagnie du guitariste Billy Gibbons.  Un bon petit disque de blues rock boogie très inspiré et qui va compter parmi leurs très bonnes réalisations.  Personnellement j’ai toujours aimé le ZZ Top des premières années – c'est-à-dire un simple groupe de hard rock boogie, surtout les disques Tres Hombres, Degüello et Fandango.  Je les ai pas mal moins aimés quand ils ont pris un virage « technologique » et synthétique dans les années ’80 (un virage qui a eu beaucoup de succès auprès du grand public mais que j’ai trouvé un peu plate avec les albums Eliminator, Afterburner et Recycler).
J’ai aimé ce nouveau disque puisque ZZ Top sont retournés à leurs racines, c'est-à-dire au blues, au hard rock et au boogie.  On y retrouve de forts bons morceaux comme Gotsta Get Paid (le premier extrait du disque), Flyin’ High, I Don’t Wanna Lose, Lose, You, Have a Little Mercy (qui rappelle Waitin’ for the Bus sur le disque Tres Hombres qui date presque de 40 ans) et, surtout, Chartreuse qui est le point d'orgue du disque.  C’est un bon retour pour ce trio légendaire et ça vaut le détour pour les amateurs de boogie old school…
Cote: 7,5

King of Asgard (To North) Présenté à l'émission Rock Classique du 7 septembre 2012

King of Asgard
To North
Métal viking
Sortie : déjà disponible

To North est le deuxième album de cette jeune formation de métal viking suédoise.  Rien de bien original mais ceux qui aiment des trucs comme Amon Amarth devraient aimer parce que c’est carrément dans la même veine, autant musicalement que thématiquement mais avec un petit côté à la Tyr par rapport aux structures et aux idées de riffs. C’est bien fait et accrocheur. 
Cote: 6,5

WhoCares (WhoCares) - Présenté à l'émissin Rock Classique du 7 septembre 2012

WhoCares
WhoCares
Hard Rock
Sortie : déjà disponible

WhoCares est un projet musical qui réunit Jason Newstead, Nicko McBrain et, surtout Ian Gillan, Tony Iommi.  Ces deux derniers ont collaboré étroitement pas le passé puisque Gillan a même déjà été le chanteur de Black Sabbath le temps d’un album et d’une tournée, soit le disque Born Again de 1983.  il faut dire qu'il s'agit d'une collaboration et d'un album très controversés puisqu'on l’a souvent tournée en dérision et, pour avoir assisté à un  spectacle de la tournée qui a suivie, je peux vous dire que ce n’était vraiment pas fameux.   Malgré cela personnellement je ne déteste pas Born Again, même si le son du disque est boueux – la production mauvaise – et que les textes ironiques et humoristiques de Gillan ne convenaient pas du tout à Sabbath.  Néanmoins, les deux hommes se sont réunis l’année dernière pour enregistrer un single pour une cause caritative pour aider à la construction d’une école de musique en Arménie – un simple qui présentait les morceaux Out of My Mind et Holy Water.  Pour ce faire ils ont été assistés de Jason Newstead à la basse, Nicko McBrain de Iron Maiden à la batterie et du défunt John Lord aux claviers – un des derniers enregistrements du virtuose avant son récent décès.

Dernièrement on a décidé de sortir ces deux morceaux sur un anthologie qui réunit quelques morceaux inédits et raretés des carrières de Tony Iommi et Ian Gillan (des raretés qui, soit dit en passant, ne sont pas si rares que ça).  Parmi les morceaux inédits on retrouve un jam de Deep Purple intitulé Dick Pimple et une pièce du groupe Repo Depo que Ian Gillan a formé avant de se joindre à Black Sabbath à l’époque, ainsi qu’une version de la pièce Trashed sur laquelle on retrouve Tony Iommi avec Ian Paice et Roger Glover de Deep Purple.  Ce n’est pas mauvais, mais je pense que ça s’adresse avant tout aux maniaques de Deep Purple ou de Black Sabbath qui veulent absolument compléter leur collection.  Pour le commun des mortels, c’est définitivement très dispensable…
Cote:6,5

Gypsyhawk (Revelry and Resilience) - Présenté à l'émission Rock Classique du 7 septembre 2012

Gypsyhawk
Revelry and Resilience
Hard rock
Sortie : déjà disponible

Gypsyhawk est un jeune groupe américain qui vient de faire paraître leur deuxième album sur l’étiquette légendaire Metal Blade.  Il s'agit d'un quatuor de Pasadena qui a été formé par l’ancien bassiste de Skeleton Witch, Eric Harris, qui est aussi le chanteur principal, soutenu par le batteur Joe Fabio et les guitaristes Andrew Packer et Scotty Conant.  Ils citent comme influences des groupes des années ’70 comme Hawkwind et Black Sabbath, mais c’est évident quand on les entends que Thin Lizzy demeure leur modèle (ils me font beaucoup penser au Thin Lizzy de l’époque de l’album Bad Reputation).  C’est très carré et rock et j’ai bien aimé
Cote: 7

Korpiklaani (Manala) - Présenté à l'émission Rock Classique du 31 août 2012

Korpiklaani
Manala
Métal folk
Sortie : déjà disponible

Manala est le tout nouvel album de la formation de métal folk traditionnelle finlandaise Korpiklaani.  Ce titre signifie "sauna" en finalandais.  On voit d’ailleurs le fameux vieil homme qui orne à peu près toutes les pochettes des albums de Korpiklaani en train de descendre dans un sauna constitué de lave.
Ils sont très prolifiques ces finlandais puisque c’est leur huitième album en 9 ans – ils en sortent quasiment un par année.  Évidemment, il n’y a rien qui ressemble plus à un album de Korpiklaani qu’un autre album de Korpiklaani.  Malgré ça ils trouvent le moyen de ne pas être ennuyants et, même si les morceaux à la fin de ce nouvel album son un peu moins bons que les premiers, ça reste un très bon disque de métal folk – très festif, mais aussi très puissant et métal.
Cote:7,5

Baroness The Yellow and Green album - Présenté à l'émission Rock Classique du 31 ao¸ut 2012

Baroness
The Yellow and Green album
Rock
Sortie : déjà disponible

Ce disque a reçu d’excellentes critiques dans la presse spécialisée.  Personnellement je ne l’ai pas aimé.  Autant j’avais aimé les deux précédents, celui-ci m’a irrité.  C’est du modern rock banal et sans intérêt qui va déplaire à mon avis aux amateurs de métal qui les avaient appréciés jusqu’à maintenant.
Cote: 6

The Darkness (Hot Cakes) - Présenté à l'émission Rock Classique du 31 août 2012

The Darkness
Hot Cakes
Hard rock
Sortie : déjà disponible

Hot Cakes est seulement le 3ième album en presque 10 ans de carrière pour le quatuor anglais The Darkness car ils ont eu une vie très mouvementée jusqu’à maintenant.  Les quatre hommes ont eu beaucoup de succès avec leur premier album en 2003, Permission to Land, particulièrement à cause de la chanson I Believe in a Thing Called Love.   Ils avaient en fait été à la proue d’un revival du rock à l’époque, mouvement qui a amené dans son sillage les Wolfmother, Pride Tiger et autres Rival Sons.  Par la suite ils ont sorti un deuxième album pas mal moins bon que le premier et qui en a déçu plusieurs et le groupe s’est séparé à la suite de problèmes internes – notamment de drogues et d’alcool de leur chanteur exubérant, Justin Hawkins.  On pensait bien que ça en était fini à jamais. Toutefois, à la surprise générale on a appris l’année dernière que le groupe s’était reformé et qu’ils travaillaient à un nouvel album.  Je ne pense pas que ça ait enthousiasmé grand monde.
 

Personnellement j’ai toujours considéré The Darkness comme un « joke band » dans la lignée de Spinal Tap, mais un « joke band » talentueux.  Eux ne veulent absolument pas être considérés comme un groupe humoristique mais c’est difficile de prendre au sérieux des types qui se promènent avec des spandex en léopard roses.  C’est d’autant plus difficile de les prendre au sérieux quand on voit la pochette de leur nouvel album sur laquelle on peux voir trois mannequins couchées sur des crêpes géantes et recouvertes de de sirop d’érable – c’est vraiment tout à fait idiot comme image.  Le contenu musical est très bon.  En fait, je dirais que ce nouvel album, Hot Cakes, est tout aussi bon que ne l’était leur premier.  On y retrouve du hard rock festif dominé par les vocalises hystériques et exubérantes de Justin Hawkins – une espèce d’émule timbrée de Freddie Mercury de Queen.
C’est très bon dans le genre.
Cote: 7,5

Asia (XXX) - Présenté à l'émissin Rock Classique du 31 août 2012

Asia
XXX
AOR
Sortie : déjà disponible

Je n’ai jamais été un fan de Asia.  C’est un groupe un peu trop commercial à mon goût, mais qui a eu un impact vraiment remarquable sur le rock des années ’80.  John Wetton a eu entre autres beaucoup d’influence sur un nombre incalculable de chanteurs de groupes de rock progressif – on a juste à penser à Flower Kings ou Spock’s Beard et à tous ces émules qui tentent de sonner comme des petits clones de John Wetton avec plus ou moins de succès.

Malgré mon manque d'enthousiasme je dois dire que dans le genre AOR, j’ai trouvé ce dernier album de Asia vraiment très bon et il vaut définitivement le détour pour ceux qui aiment le genre.  Très inspirés, on sent qu’ils ont eu du plaisir à le faire et c’est rempli de mélodies accrocheuses.
Cote: 7

Lynyrd Skynyrd (Last of a Dyin' Breed) - Présenté à l'émission Rock Classique du 31 août 2012

Lynyrd Skynyrd
Last of a Dyin' Breed
Southern Rock
Sortie : déjà disponible

J’avais particulièrement détesté leur album précédent, God and Guns, qui est sorti il y a 3 ans et sur lequel ils faisaient état de leurs idéaux politiques de droite et d’un paquet de clichés propres aux rednecks du sud des Etats-Unis.  Les textes étaient vraiment aberrants et faisaient état de la vision passéiste et révolue d’une Amérique idéalisée que les tenants du Tea Party aimeraient voir ressusciter.  Un album anti-Obama et anti-progressistes.  Je n’étais donc pas tellement emballé par la sortie de Last of a Dyin' Breed, ce nouvel opus de Synyrd qui, toutefois, est un des groupes les plus importants de l’histoire du rock à être sorti du Sud dans les 40 dernières années – responsables de certains des plus grands classiques du southern rock comme Sweet Home Alabama, Freebird, Tuesday’s Gone, Gimme Three Steps et autres Saturday Night Special - et c’est pouquoi j’ai décidé d’y jeter une oreille la semaine dernière.

Évidemment, comme le titre l’indique, ils n’ont pas changé et ils sont fiers de leurs idéaux conservateurs et rednecks et ça c’est leur côté moche.  Par contre, avec leur côté très conservateur et traditionnel, on se serait attendu à ce qu’ils fassent de même avec leur musique et ce n’est malheureusement pas le cas.  En fait c’est plutôt le contraire puisque sur leurs derniers albums Lynyrd Skynyrd ont perdu leur identité musicale propre – une identité qui était fondée sur un mélange de rock, de blues, de boogie et de country, choses qui étaient fort bien dosées à leurs débuts.  Malheureusement ils ont perdu ça et ils sonnent aujourd’hui un peu comme des émules de Nickelback, ce qui est vraiment incroyablement de mauvais goût.  Je pense que si Ronnie Van Zant revenait en vie aujourd’hui, il ne reconnaîtrait plus son groupe et il se remettrait peut-être à frapper ses musiciens comme dans le temps.  Toutefois il y a aussi du bon sur ce disque – en fait les musiciens de Lynyrd Skynyrd ont toujous été d’excellents mélodistes et il y a sur Last of a Dying Breed ils nous le rappellent avec quelques bons morceaux comme la pièce titre et Good Teacher (qui ressemble toutefois plus à du Blackfoot - l'autre groupe du guitariste Rick Medlocke - qu'à Lynyrd Skynyrd).
Cote: 6,5

Kiss (Destroyer Resurrected) - Présenté à l'émission Rock Classique du 31 août 2012

Kiss
Destroyer Resurrected
Heavy metal
Sortie : déjà disponible

Fin août on a fait paraître une réédition d’un des albums de Kiss les plus marquants de leur carrière paru à l'origine il y a 36 ans, Destroyer, qu’ils ont rebaptisé Destroyer Ressurected.  Il s'agit ici d'un disque très important dans la carrière de Kiss puisqu’il faisait suite à l’immense succès de leur album en concert Alive paru l’année précédente - en 1975.  Destroyer a définitivement cimenté leur popularité à l’époque auprès des amateurs de rock.  Plutôt que de reprendre ce qu’ils avaient fait sur leurs 3 album studio précédents et de proposer un autre disque de hard rock très carré et heavy,  Kiss avaient opté pour quelque chose d’un peu plus étoffé et sophistiqué.  Ça a donné ce qu’on pourrait qualifier « d’album expérimental » parce que dans le cas de Kiss ça sortait des sentiers battus puisqu’on retrouvait sur Destroyer des orchestrations luxuriantes, des chœurs d’enfants et un paquet d’effets sonores, le tout orchestré par le producteur de Pink Floyd et Alice Cooper, le canadien Bob Ezrin.  C’est aussi un album sur lequel on retrouve certains des plus grands classiques de Kiss comme Detroit Rock City, King of the Night Time World, Do You Love Me, God of Thunder et Shout It Out Loud, mais aussi des trucs plus discutables comme les ballades Beth et Great Expectations.

Kiss ont décidé de ressortir cet album avec la pochette sous laquelle le disque devait sortir à l’origine – une pochette bien moins réussie à mon avis que celle qu’on connaît, une des plus « iconiques » de l’histoire du rock.  Je pense que si vous possédez déjà la version remasterisée de Destroyer ce « Resurrected » est bien inutile parce qu’au niveau du son il n’y rien de perceptible comparativement au remaster, et la seule pièce en bonus est une version alternative de Sweet Pain sur laquelle on retrouve le solo de guitare d’origine – donc rien d'essentiel ou vraiment intéressant.
Cote: 9 pour l'original, 6 pour Resurrected

Testament (Dark Roots of Earth) - Présenté à l'émissin Rock Classique du 3 août 2012

Testament
Dark Roots of Earth
Métal thrash
Sortie : déjà disponible

Dark Roots of Earth est un album dans la même mouvance que leur précédent, The Formation of Damnation de 2008, c'est-à-dire du thrash très intense mais aussi très mélodique.  Un trhash évidemment dominé par un duo de guitaristes assez exceptionnels formé de Alex Skolnick et Eric Peterson.

Jai adoré cet album qui va figurer à mon avis parmi les meilleurs qu'ils ont enregistré en carrière.  Les morceaux Rise Up (futur incontournable en concert), Native Blood, Man Kills Mankind et surtout True American Hate sont vraiment fantastiques.  Un disque à posséder absolument pour les amateurs de thrash.
Cote: 8,5
The Rolling Stones
Checkerboard Lounge Live Chicago 1981
Blues
Sortie : déjà disponible

Live at the Checkerboard Lounge est un album en concert inédit jusqu'à maintenant que les Rolling Stones ont enregistré au début des années ’80 avec le légendaire Muddy Waters.  Il s'agit évidemment d'un album de blues sur lequel on est témoins du retour au racines musicales des Rolling Stones en cette période troublée au début des années ’80, et cela après de nombreuses incartades au cours des années précédentes dans des styles différents et discutables auxquels ils se sont frottés dans les domaines du reggae, de la pop et du disco, souvent avec des résultats pitoyables. 

Donc, en pleine tournée majeure de spectacles aux Etats-Unis, les Stones ont fait une pause un soir à Chicago pour se rendre dans la petite boîte de nuit de Muddy Waters afin de renouer avec leurs premières amours en se tapant un jam avec certains des plus grands noms de l’histoire du blues qui se trouvaient sur place ce soit-là.  Buddy Guy était là, Junior Wells aussi ainsi que Lefty Dizz.  Mick, Keith, Ron Wood, Ian Stewart et leur entourage sèment une véritable commotion quand ils entrent dans la salle pendant le spectacle de Muddy Waters et qu’ils s’installent à la première table devant la scène.  Ce n’est pas long que Muddy Waters appelle Mick Jagger sur scène pendant la pièce Baby Please Don’t Go.  Keith suit peu de temps après et Ron et Ian Stewart arrivent par après.

Sans être un moment historique, on voit que tout le monde est très heureux d’être là et qu'on s’amuse.  Ça vient donc de sortir dans un coffret DVD et CD et ça risque d’intéresser les fans des Stones de la première heure – les Stones authentiques.  C’est aussi une des dernières apparitions en concert de Muddy Waters puisqu’il est décédé d’un cancer 2 ans plus tard malheureusement à l’âge de 77 ans.  Ce n’est pas essentiel mais c’est plaisant de voir cette réunion de musiciens légendaires qui ont beaucoup de plaisir à jouer ensemble et à démontrent leur amour indéfectible pour le blues.
Cote: 8

White Lung (Sorry) - Présenté à l'émission Rock Classique du 20 juillet 2012

White Lung
Sorry
Punk rock
Sortie : déjà disponible
Voilà un authentique groupe de punks comme il ne s’en fait très peu depuis 30 ans.  Ce jeune groupe canadien de filles ont la vraie attitude punk et elles feraient probablement peur à des petits gars comme Good Charlotte – des vrais « bad girls » (même la chanteuse boit et fume en chantant). 

Elle viennent de Vancouver où elles se sont formées en 2006.   Elles ont sorti un premier disque en 2010 qui a remporté un bon succès underground – elles se sont retrouvées en rotation sur les ondes de la CBC et le magazine Exclaim en a fait son album de punk rock numéro un de l’année.  Elles viennent de sortir leur deuxième album intitulé Sorry et qui est très bon dans le genre.  Très bruyant et énergique, empreint de colère typiquement punk rock.
Cote: 7,0

vendredi 21 septembre 2012

Lita Ford (Living Like a Runaway) - Présenté à l'émission Rock Classique du 6 juillet 2012

Lita Ford
Living Like a Runaway
Hard rock-heavy metal
Sortie : déjà disponible

La guitariste et chanteuse Lita Ford est une des grandes pionnières du métal et du rock qui fait carrière depuis les années ’70 alors qu’elle était adolescente et qu’elle débutait avec les Runaways, le premier groupe de rock entièrement féminin aux côtés de Joan Jett.  Après la séparation des Runaways Lita Ford a eu passablement de succès dans les années ’80 sur la scène pop métal avec des albums comme Dancin’on the Edge et Lita.  Puis, au milieu des années ’90, comme la plupart des musiciens de métal des années ’80, Lita s’est effacée et elle a décidé de fonder une famille avec l’ancien chanteur du groupe Nitro, le très "bodybuildé" Jim Gilette.  En 2009 la blonde guitariste a décidé de faire un retour avec un album, Wicked Wonderland, qui a été unanimement conspué par la critique - un retour complètement raté avec un son industriel qui a consterné son public et ses fans.  De ce disque, Lita dit aujourd'hui qu’il s’agissait d’une grave erreur dont elle incombe la faute à son ex-mari qui l’aurait manipulée et forcée à prendre ce virage mal avisé et malvenu pour les fans de hard rock qui l'ont suivi dans sa carrière.

Depuis elle a connu un divorce des plus acrimonieux avec Gilette et elle a même perdu la garde de ses enfants, chose qu’elle déplore sur son nouvel album, Living Like a  Runaway qui vient de sortir et qui est pour elle un véritable retour à la forme et au hard rock extrêmement accessible et commercial qui a fait sa renommée auprès des amateurs du genre. Ce qui a nourri le feu qui consume ce disque, c’est bien sûr la rupture de Lita Ford dont je viens de parler avec son ancien mari sur lequel Lita bûche sur à peu très toutes ses chansons qui portent des titres sans équivoque comme : Hate, The Mask, Devil in my Head, Asylum, et surtout Luv 2 Hate U.  Ce n’est pas long qu’on a le portrait et qu’on voit sans ambages que Lita a beaucoup de rancœur envers son ex qu’elle qualifie de manipulateur et d’ultime salaud.

Le titre fait aussi allusion à son passé de membres des Runaways – chose dont elle ne parlait à peu près jamais auparavant - et il est tout à fait approprié à sa situation actuelle puisqu'elle est partie de chez elle avec seulement une guitare à l’épaule et un t-shirt sur le dos, sachant très bien qu’elle ne reviendrait pas.  Elle « a vécu comme une fugitive… une "Runaway" en bon français…  Musicalement elle s’est débarassée des gadgets électroniques qui avaient empoisonné son album précédent et elle est revenue au hard rock de guitares sans trop de claviers.  Elle a d’ailleurs dit en entrevue : « qu’elle a essayée de débarrasser sa musique de tout ce que les gens ajoutent dans la leur de nos jours. »
 

C’est indéniable que c’est un retour à la forme pour elle et que sa va plaire aux amateurs du genre. 
Personnellement ce n’est pas quelque chose que j’aime mais je dois dire que dans le genre elle fait très bien. Il y a quelques relents de bidules électroniques sur la pièce The Mask, mais c’est somme toute assez minimal.
Cote:6

Manowar (The Lord of Steel) - Présenté à l'émission Rock Classique du 29 juin 2012

Manowar
The Lord of Steel
Power metal
Sortie : déjà disponible

Manowar est un nom qui suscite souvent beaucoup d’éclats de rire et avec raison.  Mike Akerfeldt de Opeth s'est d'ailleurs payé leur t^tes en spectacle à Montréal il y a quelques années.  Mais Manowar n’ont pas besoin de personne à mon avis pour se rendre ridicules.  Avec leur image de guerriers – les muscles saillants et les corps huilés, leurs peaux de bêtes, leur allure suffisante à la Conan le barbare, ainsi que leurs textes risibles, ils ont tout pour qu’on se moque d'eux.

Toutefois ils ont quand même des qualités mélodiques remarquables qui leur ont permis de composer des morceaux heavy métal typiques tout à fait mémorables et qui leur ont permis de faire carrière depuis une trentaine d’années, soit depuis leur premier disque – qui était très bon dans le genre : Battle Hymns de 1982.  Depuis ils ont sorti une douzaine d’albums studio de qualité très inégale.  J’avais trouvé leur précédent disque de matériel orginal Gods of War de 2007 très pénible et je dois dire que je ne m’attendais pas à grand-chose du nouveau.  Je n’ai eu de surprise puisque j’ai trouvé ce dernier opus, The Lords of Steel, assez moyen.  Il faut dire d'emblée qu'il est bien moins mauvais à mon avis que Gods of War (qui était un album concept très kitch aux limites de la débilité), mais The Lord of Steel est un disque beaucoup trop prévisible et générique pour présenter un quelque intérêt.  Par moment c’est même tout à fait insupportable, surtout dans le cas de la ballade Righteous Glory – on se demande bien pourquoi ils écrivent des ballades puisqu’il y a à peu près juste des gars qui vont voir Manowar en concert, les filles les trouvant pathétiques.  Ils ont toujours un talent mélodique indéniable et une certaine capacité de pondre quelques bons riffs de guitare mais l'ensemble n'a pas grand intérêt.
Cote: 5

Tank (War Nation) - Présenté à l'émission Rock Classique du 29 juin 2012

Tank
War Nation
Heavy metal
Sortie : déjà disponible

Tank est un authentique groupe de vétérans de la scène métal anglaise des années ’80.  Ils existent en fait depuis 1980 et à l’origine ils fonctionnaient en tant que trio.  À cette époque ils avaient tout à fait l’air d’une bande d’émules de Motorhead.  Toutefois avec le temps ils ont travaillé leur musique et ils se sont forgé une personnalité propre   Ils ont même sorti un des grands chefs-d’œuvre à mon avis du métal anglais lorsqu’ils ont fait paraître leur 3ième disque, l’excellent This Means War de 1983 qui est un véritable petit bijou.

Bien sûr, de la formation originale il ne reste personne puisque même le chanteur emblématique de Tank, Algy Ward, a pris sa retraite il y a 5 ans.  Toutefois, il reste les guitaristes Mick Tucker et Cliff Evans qui sont là depuis les années de gloire de ce groupe tout à fait « underdog » de la scène anglaise, mais néanmoins excellent.  Ils viennent de sortir leur huitième album intitulé War Nation.  Ça faisait un bail que je n’avais pas entendu un de leurs albums et j’étais curieux de voir où ils en étaient. Je l'ai malheureusement trouvé un peu inégal, avec plusieurs morceaux de remplissage.  Ce n’est définitivement pas un de leurs meilleurs disques.  En revanche on ne peut pas dire que c’est mauvais non plus.  Juste banal.
Cote: 6,5

Patti Smith (Banga) - Présenté à l'émission Rock Classique du 29 juin 2012

Patti Smith
Banga
Rock?
Sortie : déjà disponible

On l'a surnommée la « Poétesse du Rock » et la « marraine du punk rock ».  La newyorkaise Patti Smith est véritablement la "chouchou" de l'intelligentsia rock depuis le mileiu des années '70.  Banga est son onzième album seulement en 37 ans de carrière, ce qui est loin d’être prolifique  vous en conviendrez.  11 albums studio c’est exactement le nombre de disque que Deep Purple aont produit dans leur 7 premières années de carrière. Mais ça n’a pas empêché les journalistes du magazine Rolling Stone de l’introniser au Rock and Roll Hall of Fame il y a quelques années, contrairement à Deep Purple qui ne le seront probablement jamais (tout comme Kiss, Yes, Iron Maiden ou les anciens collègues de Patti Smith, le Blue Öyster Cult).

Patti Smith a toujours été associée et reliée au mouvement punk rock de New York, même si sa musique n’a pas grand-chose de punk ou d’agressif à mon avis.  En fait sa musique est plutôt douce et pas tellement rock.  Je dois dire que Patti Smith n’est pas une artiste que je prise personnellement.  Je n’ai jamais vraiment compris cette vénération sans borne que les critiques lui vouent.  En fait Je l’ai toujours vu comme une artiste très surestimée par les journalistes, mais qui en même temps ne soulevait pas grand passion dans le public.  Genre d’artiste dont les critiques sont totalement entichés mais pour qui le public n’éprouve que de l’indifférence.  Les Français lui ont aussi décerné l’Ordre des Arts et des Lettres, ce qui me laisse tout aussi perplexe.  C’est tout à fait évident que Patti Smith est une femme de grande culture, mais qu’on continue à l’associer au mouvement rock, ça me dépasse car, à part sa collaboration avec Blue Öyster Cult à leurs débuts, elle ne s'est pas vraiment illustrée dnas le genre.  Mick Jagger n’a d’ailleurs pas été tendre pour elle par le passé et il ne s’est pas gêné pour dire ce qu’il en pensait en entrevue dans les années '80.  Alors que j’étais ado J’ai écouté ses quatre premiers albums mais ça ne m’a pas du tout touché et j’ai mis ça de côté.  En 2000 quand elle a sorti son album Gung Ho je suis tombé sur une copie promo dont j’avais fait l’écoute mais ça avait juste confirmé le fait que sa musique ne viendrait jamais me chercher. 

On vient de recevoir à la station une copie promo de Banga et j’ai décidé de refaire une tentative et je dois dire que malgré le fait que je ne serai jamais un fan d’elle, j’ai trouvé ce disque plutôt agréable quoi que vraiment pas très rock.  Elle a bien sûr de très beaux textes et c’est ce qui ressort principalement. Musicalement c’est très doux, très adulte contemporain, pas rock du tout – contrairement à certaines critiques qui affirment tout à fait le contraire.  Si c'est ça du rock pour eux, imaginez leur têtes quand ils entendront Lemmy...
Cote: 6