dimanche 4 décembre 2011

White Wizard (Flying Tigers) - Pré.senté à l'émission Rock Classique le 25 décembre 2011


White Wizard
Flying Tigers
Heavy metal
Sortie: déjà disponible

White Wizzard font partie du mouvement de renouveau dans le heavy métal mélodique traditionnel. Ce n’est pas mauvais mais dans le genre il y a de bien meilleurs groupes comme entre autres Holy Grail qui font la même chose mais qui sont supérieurs bien supérieurs à White Wizard – d’ailleurs les membres de Holy Grail étaient les membres originaux de White Wizzard mais ils ont quitté avant l’enregistrement du premier album de White Wizzard, Over the Top. Ce deuxième opus de ces californiens est définitivement pour les amateurs de métal traditionnel et « old school ». Ça sonne comme si ça avait été écrit en 1983, mais je dois dire que ce n’est pas un des meilleurs albums du genre que j’ai entendus. Ils reprennent exactement ce qui se faisait en Angleterre il y a 30 ans mais avec pas mal moins de talent que leurs aînés. White Wizzard n’est pas le meilleur de ces nouveaux groupes "rétro" mais c’est un des plus connus. Toutefois ils ne cassent rien et, chose à prendre en considération, il ne faut pas oublier que la prolifération de ce genre de groupe a grandement contribué à l’essoufflement et à l’effondrement du mouvement métal à la fin des années 80. qui a fini par causer une « écoeuratïte aïgüe » qui a eu raison du mouvement initial.
Cote: 6,5

Scythia ...Of Exile - Présenté à l'émission Rock Classique du 25 novembre 2011


Scythia
...Of Exile
Métal épique
Sortie : déjà disponible

Ce deuxième disque des canadiens Scythia est purement et simplement essentiel pour les amateurs de métal épique. Absloument excellent!
Cote : 8,5 sur 10

Leprous (Bilateral) - Présenté à l'émission Rock Classique du 25 novembre 2011


Leprous
Bilateral
Métal progressif
Sortie: déjà disponible

Un groupe de métal progressif qui tire ses influence autant de de Pink Floyd et King Crimson que de Tool, Mr. Bungle ou Opeth. C’est un album qui s’est attiré des critiques dithyrambiques dans la presse spécialisée. J'ai bien aimé.
Cote: 7 sur 10

White Willow (Terminal Twilight) - Présenté à l'émission Rock classique du 25 novembre 2011



White Willow
Terminal Twilight
Rock progressif
Sortie: déjà disponible

Dernièrement la formation de rock progressif norvégienne ont sorti leur sixième album en carrière et leur premier en 5 ans, intitulé Terminal Twilight. White Willow mélangent la pop orchestrale au jazz rock avec les elements de musique électronique. Leur influences font de de 10CC aux Beach Boys, en passant par Steely Dan, King Crimson, Magma, Weather Report, Nick Drake et Joni Mitchell. En plus des claviers analogues comme le mellotron, la musique de White Willow est dominée par la flûte et les guitares.
Le leader de la formation, le guitariste Jacob Holm-Lupo, a quelque chose en commun avec moi puisque lui aussi s’est lassé du rock progressif dans les dernières années et il a même laissé tomber le genre après l’album Signal To Noise de 2006. Il a formé un autre projet musical qui n’avait à peu près rien à voir avec le progressif et dans lequel il s’est lancé pendant quelques années. Mais tranquillement il a repris le goût au prog et il a recontacté la chanteuse original du groupe, Sylvia Erichsen, avec laquelle il a travaillé sur un nouvel album qui vient de sortir il y a quelques semaines, Terminal Twilight, qui est, selon certains connaisseurs, leur meilleur depuis Sacrament de 2000.

Ce n'est pas le meilleur album de rock progressif que j’ai entendu cette année, mais c’est un bon disque dans le genre. C’est très calme et paisible – et extrêmement bien fait pour les amateurs de belles orchestrations. À l'émission j'ai duffusé les pièces Red Leaves et Hawks Circle the Mountain qui ouvre le disque. Un album tout en douceur et très planant. Ça vaut le détour.
Cote: 7 sur 10

The Rolling Stones (Some Girls : Live in Texas ‘78) - Présenté à l'émission Rock Classique du 25 novembre 2011


The Rolling Stones
Some Girls : Live in Texas ‘78
Rock
Sortie: déjà disponible

Some Girls : Live in Texas ‘78 est un film en concert inédit qui, tel que son titre l'indique, a été tourné à Fort Worth au Texas en 1978 au cours de la tournée légendaire Some Girls pendant laquelle les Stones avaient soigneusement évité les frontières du Canada à cause des déboires de Keith Richards avec la justice canadienne pour ses problèmes de drogues. Some Girls était un peu l’album de la renaissance pour les Stones puisque le groupe s’était un peu égaré avec les derniers albums et – surtout – après le très médiocre Black and Blue. Some Girls était un très bon disque des Stones, très inspiré et vivant. Dans l’entrevue récente avec Mick Jagger qu’on retrouve en bonus sur le coffret DVD, ce dernier nous explique que cette période était selon lui très intéressante musicalement puisque c’était l’explosion du punk rock, en plus des premiers balbutiements du rock et que ça l’avait personnellement beaucoup inspiré. Ils ont même tâté du disco qui, pourtant, était le style de musique le plus infect de l’époque, mais ils ont réussi le tour de force de créer une des rares excellentes pièces associé à ce mouvement des plus grotesques. Les Stones expérimentaient avec des choses absolument nouvelles à l’époque et ça a donné un de leurs bons disques des années 70.

Côté concert – ce n’est pas long qu’on constate que les Stones sont tout à fait à leur meilleur. Keith Richards est quasiment aussi flamboyant qu’il l’était pendant la tournée Exile on Main Street de 1972. Son jeu de guitare et sa performance avec Ron Wood sont tout à fait excellentes. Par contre l’image de ce "Some Girls Live" est loin d’être en "haute définition" – c’est loin d’être limpide - mais c’est fort acceptable en tant que document d’époque. Je le répète, les Stones sont dans une forme splendide, bien meilleure que sur la tournée précédente dont on va tiré le film "Les Stones aux Abattoirs" et sur lequel ils avaient l’air à moitié morts, surtout Keith. Ce n’est pas le cas avec Some Girls, ils sont en pleine possession de leurs moyens. C’était une bonne période pour les Stones – un bon document d’époque qui nous montre Mick en mode disco – ça vaut la peine de voir le film juste pour voir à quel point il est mal habillé – ça en est risible…
Cote : 8,5

The Green Hour Band (Reality Blues) - Présenté à l'émission Rock Classique du 25 novembre 2011


The Green Hour Band
Reality Blues
Rock psychédélique
Sortie: déjà disponible

Reality Blues est le 2ième album du trio Vancouverois The Green Hour Band. J’avais bien aimé aussi le premier disque homonyme paru il y a quelques années puisqu'ils font un rock très influencé par le psychédélisme des années 60, un peu dans la mouvance de Black Mountain et des Black Angels. Ils vivent à Vancouver mais ils sont originaires semble-t-il de Londres en Angleterre. Ils font une musique planante mais accessible, bizzaroïde mais intoxicante. Alors que leurs amis de Black Mountain frocottent avec le rock progressif, le Green Hour Band reste dans le domaine du psychédélique et de la « British Invasion ».

Ils proposent un rock vivant mais quelque peu bruyant, noyé dans le fuzz et les effets larsen. Tout ça avec une bonne dose d’orgue virevoltant. Ça évoque un peu la musique des Moves, de Soft Machine des débuts, des Yardbirds, des Animals, de Tomorrow et le Pink Floyd de Syd Barrett. C’est quand même très vivant et coloré.
Cote : 7 sur 10

The Forbidden Dimension (The Golden Age of Lasers) - Présenté à l'émission Rock Classique du 25 novembre 2011


The Forbidden Dimension
The Golden Age of Lasers
Horror Rock
Sortie: déjà disponible

The Forbidden Dimension est une formation de Calgary qui existe depuis la fin des années 1980. Depuis leurs débuts ils ont sorti 3 albums studio et plusieurs maxis et 45 tours. Ils font du hard rock assez mélodique et tout à fait imprégné d’éléments empruntés aux films d’horreur classiques et à la littérature fantastique du milieu du 20ième siècle avec des titre comme Where’s My Wolves (qui parle de loups-garous bien sûr), Chokin’s On A Heartache, ou Tor Johnson’s Mask (qui fait référence à un des acteurs fétiches de Ed Wood). D’ailleurs leurs penchants macabres deviennent tout à fait évidents quand on apprend qu’ils sont dirigés par le chanteur, claviériste et guitariste Jackson Phibes, appuyé par un bassiste et un guitariste qui portent les noms de H.P. Lovesauce et P.T. Bonham (dont on dit qu’il est responsable des volcans...).
Leur influences vont du punk old school, au rock de garage des années 60, le métal des années 70, le rockabilly, la culture beatnick, les bandes dessinées EC, les films noirs et les gens dérangés. Ils disent que leur passe-temps c’est de faire peur aux petits enfants et aux personnes âgées.

Leur nouvel album s’intitule The Golden Age of Lasers et il est tout à fait excellent. C’est dans la mouvance des Damned, mais beaucoup plus rock et hard rock. On y retrouve des sonorités « années 60 » avec l’orgue Farfisa entre autres, mais aussi des guitares autrement plus décapantes de ce qui se faisait à l’époque. J’ai bien aimé cet album fort sympathique et humorisitique qui vaut un bon 8 sur 10. C’est très réjouissant…

Krisiun (The Great Execution) - Présenté à l'émission Rock Classique du 4 novembre 2011


Krisiun
The Great Execution
Death metal
Sortie: déjà disponible

Krisiun est un trio de virtuoses brésiliens extrêmement précis qui est capable de concocter des riffs et des motifs très accrocheurs. Je les suis depuis des années et leur précédent opus, Southern Storm m'avait particulièrement beaucoup plu. Ils sont de retour cette fois-ci avec probablement leur meilleur album en carrière, The Great Execution, avec lequel ils nous surprennent avec des choses inattendues (comme une partie flamenco sur la pièce qui ouvre le disque, The Will To Potency). On y retrouve de vértiables petits bijoux comme Blood of Lions et The Sword of Orion. Un incontournable pour les amateurs de métal extrême.
Cote: 8,5 sur 10

Megadeth (Thirt3en) - présenté à l'émission Rock Classique du 4 novembre 2011


Megadeth
Thirt3en
Metal thrash
Sortie: déjà disponible

Thirteenth est le premier album que Megadeth ont enregistré depuis le retour de leur bassiste emblématique, Dave Ellefson qui est rentré au bercail il y a 2 ou 3 ans. Un nouvel album, oui, mais constitué toutefois de certaines pièces déjà connues des gros fans du groupe. On y retrouve par exemple les morceaux Black Swan, Sudden Death et Never qui étaient disponible auparavant sur des maxis semble-t-il. Mais pour les gens en général, c’est quelque chose de tout à fait nouveau. Honnêtement c’est une collection de morceaux que j’ai trouvé – personnellement – bien ordinaire et tout à fait dispensable. Ce n'est pas un bon album...
Cote : 6 sur 10

Riot (Immortal Soul) - présenté à l'émission Rock Classique du 4 novembre 2011


Riot
Immortal Soul
Heavy metal
Sortie: 6 décembre

Ce groupe de vétérans à été formé par le guitariste Mark Reale au milieu des années 70 et il est le seul membre du groupe qui en fait encore partie aujourd’hui. Riot a réalisé de véritables perles dans ses premières années, comme les albums Narita, Fire Down Under et Restless Breed. Ils auraient dû devenir immense, mais ils se sont plantés et cela pour de très nombreuses raisons. Ils ont d’abord toujours été très instables et ils ont perdu leur premier chanteur, Guy Speranza, un homme avec une voix exceptionnelle au moment où ça commençait à lever pour eux en Amérique du nord (après des tournées triomphales en première partie de AC/DC et Molly Hatchet et – surtout - après la sortie de leur chef-d’œuvre, l’album Fire Down Under de 1981). Le groupe ne s’est jamais vraiment remis du départ de Speranza. Les membres de Riot ont tout de même eu la chance incroyable de recruter un excellent successeur à Speranza, le chanteur Rhett Forester avec qui ils ont enregistré le très bon disque Restless Breed de 1982. Jusque-là ça allait encore bien pour eux et on pourrait dire que le groupe était en pleine émergence sur la scène métal qui était elle-même en pleine ébullition. Malheureusement, au moment où ils se devaient de frapper un grand coup ils ont sorti en 1984 un album tout à fait médiocre intitulé Born in America qui a carrément rachevé le groupe qui s’est séparé par la suite. Quelques années plus tard Mark Reale a reformé le groupe avec de nouveaux musiciens et ils ont sorti un très bon disque en 1988 intitulé Thundersteel à saveur plus « speed métal » qui est allé leur chercher de nouveaux fans en présentant un métal plus musclé et intense et ils ont récidivé en 1990 avec l'album The Privilege of Power et qui était dans la même veine et d'une qualité égale.

Je dois dire que par la suite je ne les ai pas suivis et ils ont sorti sporadiquement des albums que je n’ai jamais entendus. Ils ont poursuivi avec différents musiciens dans différentes incarnations. La formation de l’époque de Privilege of Power s’est toutefois reformée en 2008 et ils viennent de sortir le 14ième album studio de Riot intitulé Immortal Soul. Je dois dire qu'ils n’ont pas tellement changé musicalement depuis Privilege of Power, continuant à faire du heavy métal - chose que plusieurs appellent bizarrement de nos jours du power métal. C’est très « old school » et c’est très bon pour les amateurs de « true metal », mais ce n’est cependant pas un album vraiment égal et ça s’essouffle dans la dernière partie – ce ne sont vraiment pas toutes les pièces qui sont bonnes, mais c’est vraiment plaisant de voir qu’ils sont encore là 35 ans plus tard. Le chanteur Tony Moore est vraiment impressionnant sur le disque – il va chercher des notes assez surprenantes. Ça vaut bien un bon 7,5 sur 10.

The Beach Boys (Smile) - présenté à l'émission Rock Classique du 4 novembre 2011)


The Beach Boys
Smile
Pop rock psychédélique
Sortie: déjà disponible

Cet automne a eu lieu la sortie d’un album légendaire et absolument mythique de l’histoire du Rock qui a mis près de 45 ans avant de voir le jour, Smile des Beach Boys. Un véritable chef-d'oeuvre rehaussé d'arrangements absoluments divins. Un incontournable... Avec Simon Fitzbay nous en avons fait une description absolument complète lors de l'émission du 4 novembre que je vous conseille fortement d'aller entendre à l'adresse suivante : http://www.archive.org/details/RockClassique4Novembre2011.
Cote: 9

Black Tusk (Set the Dial) - Présenté à l'émission Rock Classique du 21 octobre 2011


Black Tusk
Set the Dial
Métal sludge et stoner
Sortie : déjà disponible

Black Tusk est un trio de métal sludge orignaire de Savannah en Géorgie, une espèce de ville phare en la matière puisqu’il s'agit du berceau des formations Baroness et Kylesa. Toutefois, contrairement à ces deux dernières, Black Tusk n’a pas de prédilection ou de penchants pour le rock psychédélique et progressif. Black Tusk est beaucoup plus cru et direct dans son métal sludge et stoner. Comme on l’a mentionné dans une récente chronique du magazine français Rock Hard, Black Tusk se concentrent sur l’agression pure et quasiment punk dans l’attitude. Un album digne d’intérêt pour les amateurs de sludge et de rock lourd. Ça vaut un 6,5 sur 10 même si, personnellement, je préfère ce que font Baroness ou High on Fire dans le même genre. Black Tusk n’est pas mauvais mais il y a mieux je trouve…